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Les verbes en "-OY"
Attention à ces 4 verbes courants qui se terminent par -"OY" à la première personne du présent de l'indicatif seulement:
SER: soy
ESTAR: estoy
DAR: doy
IR: voy
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Les verbes en -"GO"
Au présent de l'indicatif: Irrégularité de la première personne seulement:
ex PONER: pongo, pones, pone, ponemos, ponéis, ponen.
Au présent du subjonctif: Attention: à toutes les personnes !
ex PONER: ponga, pongas, ponga, pongamos, pongáis, pongan.
Exemple de verbes courants concernés:
VENIR: vengo puis vienes, viene, venimos, venís, vienen.
TENER: tengo puis tienes, tiene, tenemos, tenéis, tienen.
CAER: caigo puis caes, cae, caemos, caéis, caen.
SALIR: salgo puis sales, sale, salimos, salís, salen.
HACER: hago puis haces, hace, hacemos, hacéis, hacen.
TRAER: traigo puis traes, trae, traemos, traéis, traen.
OÍR: oigo puis oyes, oye, oyemos, oyéis, oyen.
VALER: valgo puis vales, vale, valemos, valéis, valen.
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Les verbes en -acer / -ecer / -ocer / -ucir ("-ZCO")
Au présent de l'indicatif: Irrégularité de la première personne seulement:
ex CONOCER: conozco, conoces, conoce, conocemos, conocéis, conocen.
exemple de verbes concernés: Parecer/parezco; conducir/conduzco etc.
Au présent du subjonctif: Attention: à toutes les personnes !
ex conozca, conozcas, conozca, conozcamos, conozcáis, conozcan
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Domenico El Greco1541-1614
Le peintre
Domenikos Theotokopoulos Naît en 1541 à Candia, dans l’île de Crète alors venitienne. Après avoir pratiqué l’art de l’icône, il se rend à 26 ans à Venise où le colorisme du Titien et du Tintoret le séduit, puis à Rome où il découvre l’art de Michel Ange disparu peu avant.
Le gigantesque projet de l’Escorial pour lequel Philippe II réclame des artistes l’incite à venir en Espagne et il s’installe à Tolède en 1576.
Pendant 30 ans, Le Greco réalise d’innombrables commandes pour des ordres religieux de Castille qui lui permettent de vivre quelques temps dans l’opulence.
Son chef-d’œuvre est El entierro del Conde de Orgaz (1587) pour Santo Tomé de Tolède, l’ancienne capitale où il s’éteint en 1614.
Pour mieux comprendre sa peinture…
►Pour comprendre la technique picturale du Greco, il faut avoir à l’esprit qu’il a reçu sa formation initiale dans le monde artisanal des ateliers byzantins d’icônes, d’où l’habitude d’un certain automatisme aussi bien en ce qui concerne la technique que la thématique.
►A cette formation vint s’ajouter celle des grands maîtres vénitiens tels que Le Titien, Tintoret, Bassano et celle des maniéristes de Rome.
►De ces diverses étapes de formation et d’apprentissage vient sa prédilection pour la brillante alchimie des couleurs, la sensibilité face aux paysages, la pénétration psychologique des portraits, l’habitude de déformer et d’allonger les figures, le caractère tragique marqué de ses œuvres, le sens pénétrant du clair/obscur et de la dématérialisation de la matière plastique.
►Enfin, les maniéristes lui inspirèrent le tracé tourmenté, les thèmes compliqués, les scènes tumultueuses et l’élasticité de l’espace .
Quelques œuvres essentielles…
El Espolio (1578-1579)
Visión de Toledo (1595-1610)
Laocoonte (1610-1614)
El entierro del Conde de Orgaz (1586)
Vocabulaire
Maniérisme : Terme désignant l’évolution stylistique de la fin de la renaissance, et où les formes, les figures et l’agencement de l’espace sont représentés sous une forme exagérément accentuée et allongée. Dans l’usage courant, le mot maniérisme désigne aussi une exacerbation des moyens d’expression, puis un effet déformant, surréel, exalté ou artificiel.
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Diego Velázquez1599-1660
le peintre
Diego Rodríguez de Silva y Velázquez est né en 1599 à ,Séville dans une famille de petite noblesse andalouse et portugaise. Admis à 11 ans dans l’atelier du peintre et théoricien Francisco Pacheco, il obtient 7 ans plus tard son brevet de peintre puis épouse Juana la fille de son maître.
Période sévillane : bodegones, scènes du Nouveau Testament dans le style ténébriste. En 1623, il est nommé peintre de Philippe IV grâce à l’appui du comte-duc d’Olivares, sévillan, comme le peintre. Suivant le conseil de Rubens, il se rend par deux fois en Italie (1629-1631 puis 1648-1651) où le roi le charge d’acquerir des tableaux et sculptures pour les collections royales. Il y découvre le colorisme du Titien et du Tintoret.
Avec Vermeer, Rembrandt et Rubens, il est le plus illustre peintre baroque. Il s’éteint à Madrid, en 1660.
Pour mieux comprendre sa peinture…
► De sa première période sévillane datent les scènes réalistes qui s’apparentent à celles de la littérature picaresque et qui sont souvent des prétextes à peindre de magnifiques natures mortes.
►Le réalisme et l’intense clair/obscur de ses premières œuvres sont généralement associés à la peinture du Caravage. Ces œuvres s’inspirent de thèmes simples et populaires.
►Il peint toujours à partir de modèles de la réalité quotidienne, en cherchant la vie dans les caractères des personnages mais aussi dans de petits détails qui donneront au tableau un accent de vérité patent.
►Par la suite, pendant les années à la cour, Velázquez réalisa presque exclusivement des portraits, pour développer dans les années 1630-1645 un autre aspect de son art : des portraits de nains et d’êtres diformes et dégénéres, bouffons à la cour.
►Si Velázquez resta toujours fidèle à la tradition dans la composition de ses tableaux, il se révéla très innovant dans sa technique et dans sa science pour reproduire les reflets lumineux : des touches de pinceaux d’une extraordinaire liberté qui suggèrent la forme sans la définir de façon précise.
►Il a su représenter la subtilité d’une atmosphère et la luminosité des ombres, comme le feront, deux siècles plus tard, les impressionnistes.
Quelques œuvres essentielles…
Las meninas
La fragua de vulcano
Los borrachos
La rendición de Breda
La leyenda de Aracné (las hilanderas)
Vocabulaire
Clair/obscur : Manière picturale mise au point à partir du XVI siècle, qui relègue la couleur au second plan au profit d’un puissant contraste entre l’ombre et la lumière.
Caravagistes : terme désignant les artistes qui dans le sillage du Caravage, reprirent dans leur art sa manière du clair/ obscur, son éclairage en crû et direct et le traitement réaliste de ses sujets.